Le sabbat des sorcières
C’est la nuit d’épouvante, les sorcières sont là
Devisant, psalmodiant, d’étranges incantations.
Sous les rayons de lune, elles épellent le Nom
De celui qui vient prendre les âmes ici-bas.
Les plus jeunes sont là pour une initiation
Elles se déshabillent et dansent autour du feu.
Le démon va venir et prendre possession
De ces corps réunis, offerts et amoureux.
Le pentacle est tracé et l’autel élevé
Juste une seule vierge, pour son sang s’écouler
L’appel devient pressant, Satan vient d’arriver
Dans un tonitruant éclair le ciel s’est enflammé.
Les sorcières à genoux n’osent plus regarder
Le sabbat doit se faire dans le plus grand secret.
Les jeunes filles vierges sont soudain emportées
Au milieu du brasier mais ne sont consumées.
Dans la nuit d’épouvante, Satan est retourné
Emportant en son sein les âmes tourmentées.
Les sorcières attendent que la lune cachée
Sans un bruit sans un cri les laisse s’envoler.
Il ne reste au matin que braises consumées
Odeur pestilentielle, nauséeuse et soufrée.
Des sorcières envolées et des âmes perdues
Il n’y a plus de trace, la nuit est révolue.
Le loup 10.11.2008
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