Obscurité.
Silence.
Tout semble immobile, suspendu dans un air de plomb qui entraîne, vers des profondeurs inconnues,
Loin…
Malgré tout, respirer,
Malgré tout, s’acharner à respirer, en quête d’une certitude inespérée, pour se souvenir du temps d’autrefois, ce temps à penser que l’on pouvait y croire.
Croire en une existence aux mille paysages.
Contempler la brume des matins frais du monde qui s’éveille. Esprit ouvert, sans fatigue, sans la peur d’un nouveau jour.
Contempler, s’enivrer dans une respiration immense, infinie, sans se recroqueviller.
Et retrouver ses esprits, se faire violence pour bouger, accepter le temps pour tenir encore.
Mon beau ciel, comme je te regarde,
Comme je te regarde…
Que reste-t-il ?
Obscurité.
Silence.