La Seine
Assise au bord du fleuve où coule la vie
Je regarde passer péniches et bateaux
Sur l'onde qui, sans fin, s'en va à l'océan.
Qu'il fasse grand soleil et même sous la pluie,
Elle emporte, avec elle, de jour et de nuit
Et mes chagrins et mes souvenirs les plus beaux
Avec tous les serments menteurs de vieux amants.
Moi, je reste là, oublieuse du passé.
Mon cœur est en paix ; mon âme est sereine.
Quand je vois des amoureux échanger des baisers
Je laisse mon esprit voguer sur la Seine.