Une cabane perchée

Une cabane perchée

Je voudrais avoir une cabane perchée
Haut dans un arbre, au cœur d'une forêt oubliée.
Je pourrais y communier avec la nature,
Écouter les oiseaux chanter dans les ramures.
J'y serais loin des rumeurs de la ville,
Isolée, comme naufragée sur une île.
Le vent ferait, sans fin, bruisser la canopée ;
Le soleil, au matin, glisserait sur la rosée.
Moi, âme sereine et le cœur apaisé,
Je saurais, à nouveau, vivre et rêver.

Merveilleux poème qui nous y projette dans cette cabane de notre enfance retrouvée ! Je vois que ta plume, Debby, n'a rien perdu de son charme !

Oui Debby, tu sais admirablement nous replonger dans cette enfance peinte d'innocence ingénue où nous découvrions avec merveille le monde naturel qui nous entourait .
Figure-toi que cette cabane dans les arbres, enfant je l'ai réellement construite dans le jardin d'une résidence de campagne de mon père. Toutes tes descriptions, je les ai vécues. C'est peut-être là aussi que j'ai appris à aimer les oiseaux. Je passais des heures à les observer près de leurs nids, communiais avec eux, en m'imaginant ainsi qu'ils me prendraient pour l'un des leurs.
Plus tard, c'est dans le grenier de la maison, que j'ai aménagé tout un espace "cabane" que j'ai appelé "le pigeonnier" ...

Mais il ne m'échappe pas que ton poème s'adresse aussi aux adultes ayant réalisé une certaine sagesse, qui aspirent à un retour aux choses essentielles de la vie, la nature, l'harmonie avec le monde, en dignes fils de David Henry Thoreau

Bruno, merci pour ton appréciation et pour la correction. Tu m'encourages à persévérer.

Tellis,
Je t'envie d'avoir pu connaître le plaisir de posséder une cabane perchée. Pour moi, ce n'est qu'un désir lointain, une aspiration à me recentrer sur l'essentiel.
J'en ai rêvé, enfant, pour échapper à une réalité parfois trop douloureuse sans jamais la concrétiser.

Pour moi des cabanes oui, mais pas perchées j'aurai été fichue de tomber de l'arbre !

Par contre çà me fait penser que pour mes 50 ans (  j'arrive pas à m'y faire) mes collègues m'ont offert un week-end dans une cabane-bulle.
C'est à dire que c'est un lit sous cloche en fait, on peut donc dormir en regardant les étoiles et la nature, à l'abri du vent, de la pluie et du froid, c'est un beau cadeau.
Sauf que je ne l'ai pas accueilli comme çà de prime abord, avant de voir tous ces côtés positifs, je n'ai vu que le fait que si quelqu'un venait à passer il pourrait nous voir au lit et sachant que nous dormons nus, cela m'a d'abord troublé. Du coup j'étais pas trop enthousiaste (ce qui a déçu mes collègues les pauvres).

Alors me direz-vous : "Tu n'auras qu'à mettre un pyjama pour le coup", ben vi, c'est ce que je ferais, mais quelque part c'est un peu dommage en étant nu on est d'avantage en communion avec la nature, non ?

Nataly a écrit:

en étant nu on est d'avantage en communion avec la nature, non ?

c'est en tout cas ce que disent les naturistes !

Nat a écrit:

si quelqu'un venait à passer il pourrait nous voir au lit et sachant que nous dormons nus

c'est où exactement déjà tu m'as dit cet endroit ?  

Je suis certaine que tout compte fait, ce weekend a été une belle expérience et t'a laissé de beaux souvenirs une fois, l'appréhension passée.

Qui n'a pas rêvé d'avoir une cabane perchée en haut des arbres , c'était mon rêve étant petit