Voyons cela, je remarque qu'il y a des hémistiches qui ont le même nombre de pieds , c'est donc ceux-là qu'ont pourrait échanger. D'autre part pour conserver les rimes il faudrait n'échanger que les premiers hémistiches. Evidemment , il faut aussi que les nouvelles combinaisons aient un sens . Voici des possibilités :
C'est ridicule.
Un soir courbé, et puis l'angoisse resurgit
[La dernière main]Sur ton visage qui avait trouvé l'oubli
Réveillé par les couleurs de vieilles photos
Ma tête lourde soudain de mots éconduits
Un morceau de Kyo, c'est ridicule, en écho.
Croyais le repos possible, mais inapte à dire,
Même rien qu'à moi, peur de me faire martyr
– Peur de mots naïfs dont je ne voudrais tâcher
Maladroit, ni ton ombre ni ton souvenir –
Inapte à dire, toujours, le mal à venir.
Au présent, elles s'enfuient hors de ma mémoire,
[En exil]Pourtant, ces images que je pensais Histoire,
Elles ne sont plus que des spectres, glacés et blancs
Quand mes paupières sont closes, lumière noire
Je les cherche, en vain, dans l'épais brouillard du temps.
En exil, longtemps aussi qu'ils ne sont plus rien
[Au présent]Que ruines de mon esprit, ces rires : ni les miens
Ni les tiens, ceux perdus au progrès des saisons
Les quais de la Seine où tu me donnas la main,
Les trottoirs rouges dont la pluie lave le nom.
La dernière main, dernières ronces étrangleuses
[ Un soir courbé]Laissent sur mon cou le bleu de griffes anxieuses
Se savoir esclave d'une émotion qui fuit
La retenir, souffrir, se souvenir, et puis,
Te retenir, souffrir un peu, sentir la vie.
Ce qui donnerait :
C'est ridicule.
[La dernière main] , et puis l'angoisse resurgit
Sur ton visage qui avait trouvé l'oubli
Réveillé par les couleurs de vieilles photos
Ma tête lourde soudain de mots éconduits
Un morceau de Kyo, c'est ridicule, en écho.
Croyais le repos possible, mais inapte à dire,
Même rien qu'à moi, peur de me faire martyr
– Peur de mots naïfs dont je ne voudrais tâcher
Maladroit, ni ton ombre ni ton souvenir –
Inapte à dire, toujours, le mal à venir.
[En exil], elles s'enfuient hors de ma mémoire,
Pourtant, ces images que je pensais Histoire,
Elles ne sont plus que des spectres, glacés et blancs
Quand mes paupières sont closes, lumière noire
Je les cherche, en vain, dans l'épais brouillard du temps.
[Au présent], longtemps aussi qu'ils ne sont plus rien
Que ruines de mon esprit, ces rires : ni les miens
Ni les tiens, ceux perdus au progrès des saisons
Les quais de la Seine où tu me donnas la main,
Les trottoirs rouges dont la pluie lave le nom.
[ Un soir courbé], dernières ronces étrangleuses
Laissent sur mon cou le bleu de griffes anxieuses
Se savoir esclave d'une émotion qui fuit
La retenir, souffrir, se souvenir, et puis,
Te retenir, souffrir un peu, sentir la vie.
Mais reste la 2ème strophe qui n'a pas d'hémistiche échangeable et le poème a un nombre impair de strophes, alors ...