Tu n’es rien.. rien qu’un monstre sans coeur, ni âme
Tu portes en ton être ce qui a de plus infâme
Tu m’as plongée dans ce gouffre si froid, si obscur
Qu'aucune lumière ne peut transpercer ses murs
Tu as profané mon être, ma vie, mon corps
Enlevé a mon existence le moindre espoir
Et quand je respire, je sens encore ton odeur
Tes mains, aiguisées comme des lames de rasoir
Quand ton regard a croisé le mien, j’ai su la peur
J’ai vu ma lente descente aux entrailles de l’enfer
Senti la haine comme un déchirement détruire mon coeur
Rien ne pouvait me sauver, ni la plus puissante des prières
Entre larmes et désespoir je t’ai imploré de me laisser
J’ai voulu crier, mais aucun son n'est sorti de ma bouche
Paralysée par la peur, je n’ai eu qu’un seul souhait
Celui de pouvoir mourir avant que tu me touches
Fdl