LE JOUR S’EVADE
Lorsque le jour au bout de l’horizon
La plage s’assombrit sous des lambeaux de brume
Le temps poursuit sa route et comme de coutume
Il dévore l’instant, le déguste à foison.
La lune revient, sortant de sa prison,
S’installer sur le toit du phare qui s’allume,
Sur le sable englouti sous des rouleaux d’écume
En regardant filer les heures, la saison.
La noirceur qui renait, envahit l’océan,
Le soleil est parti dans sa course sauvage
Visiter simplement un autre continent.
Sur le pic du clocher il reviendra demain
Disperser ses rayons pour offrir le bronzage
Aux belles s’endormant dans leur maillot de bain.
jc blondel