UN BATEAU S’EST NOYE
Un bateau s’est noyé dans le petit matin
Dans un coup de colère
D’un océan vengeur qui toujours vocifère
Par la voix du malin.
Il flotte dans le vent un horrible parfum
Qui sent fort la misère
Sur un rocher pointu, la fin d’une carrière
Au bien triste destin.
D’un liquide maussade il a souillé la terre
Noircissant le chemin
Où cet oiseau se meurt quand s’éteint sa lumière.
Ce naufrage indécent est porteur de chagrin
Il n’a plus de mystère
Quand il a propagé ce stupide festin…
jc blondel