DE CONCUBINE
En écartant du doigt le rouge du rideau
Je laisse pénétrer l’amour qui marivaude
Au coucher du soleil je repars en maraude
Sur les chemins secrets que m’offrira ta peau.
Ta poitrine dressée en guise de drapeau
Réveille le désir qui dans le noir minaude
Devant ta nudité, le plaisir s’échafaude
Pour emmener l’émoi, toujours beaucoup plus haut.
Sous la blancheur des draps où se niche ton corps
J’aimerai dans le soir changer tous les décors
Pour rendre chaque nuit plus tendre et plus coquine.
Je veux, chère maîtresse, au retour du matin
Tout lire sans regret dans ton regard mutin
Ce bonheur assouvi de douce concubine.
jc blondel