A Marina
Marina, qu’il est doux t’écouter
Ayant ton art pour souffrir sa beauté
Ramenant à une seule intimité
Invoquant le chant des infinités
Nos yeux rendus purs, fidèles, habités
Avec pour flambeau nos éternités.
Une lumière s'était meurtrie dans la nuit
Artiste tu reviens, tu revis, tu reluis
Est-ce bien toi la vérité, l'amour et la vie
Née pour nous faire retrouver tout sens premier
Sous les vains artifices et les calculs déguisés
Nos illusions dissipées, nos espoirs retrouvés
Yeux qui nous guident au-delà des obscurités...