SES TOILES, SES ECRITS
D’un verbe détourné dans un vers éphémère
Le poète a repeint d’un coup son univers
En faussant les reflets d’une couleur primaire
Il se colore un ciel de nuages amers.
Il étale ses gris sur un fond de peinture
En bousculant parfois des mondes interdits,
Sa plume décrivant une soif d’aventure
Osera chahuter le pire des non-dits.
Son chant de troubadour raconte son histoire
En usant d’un rondeau sur l’air d’une chanson
Qui reste là, blottie au fond de la mémoire
Pour éclairer un peu le noir de l’horizon.
Ses toiles, ses écrits, merveilleuses images
Seront les souvenirs de fabuleux voyages.
jc blondel