LA VOIX D’UN FANTOME
Dans la forêt, la nuit, le murmure du vent
Rapporte à qui veut bien les pleurs d’une cascade,
Le triste craquement d’un vieil arbre malade,
Et d’un souffle éreinté la fureur d’un torrent.
Il écrit simplement les mots d’une ballade
Quand le soleil se perd sur un trait d’horizon
Quand le marin de sein dans la brume s’évade.
D’un petit courant d’air il fait une chanson
Racontant son voyage en offrant sa comptine
Avant de repartir lorsque le jour décline
Dans le noir, c’est un cri, qui donne le frisson…
C’est la voix d’un fantôme errant sur la colline.
jc blondel