Itinérance Jadis n’est plus ; bavard, disert
Il se souvient, de mes souffrances
Grandir un peu dans ce désert
Sans nul amour, pauvres errances
De faux amis, sans compétences…
Comment survivre au lendemain ?
Je confondais ces maltraitances
D’un sort fatal, dès le matin
Mais je me bats le temps me sert
Mes espoirs las toujours en transes
Enfin ma chance en complet vert
Je sus l’amour et ses nuances
J’appris le rire et ses outrances
Advint la noce au bras mutin
J’oublierais les aberrances
D’un sort fatal , dès le matin
Pensifs les ans ont l’oeil expert
Ils condamnent les aberrances
D’une vie autre où l’on se perd
Mais je navigue à contresens
Je choisirais mes préférences
Le long des jours, l’esprit serein
Mon mariage éteint, les transes
D’un sort fatal , dès le matin
J’écris souvent des vers, des stances
Je suis poète et écrivain
Je contrefais les turbulences
D’un sort fatal , dès le matin
Raymonde verney