Spirale
L'appel du large vient m'envahir
L'éloignement en rugit de fuir,
Prendre ma vie sans bagage partir
Ainsi ne plus avoir à surmonter, subir.
Je n'explique pas, je me tais,
Pas de mots, de notes, ni papiers,
Juste l'écho d'un geste à celui qui salit,
L'homme en un acte a trahi l'innocence en mépris.
On étouffe l'histoire sous silencieux,
Forge l'envie de vivre illusoire,
Château d'Ivoire devient cauchemar houleux
Elle sait et connaît, le secret derrière le miroir.
D'elle peu savent ce passé qui l'a désarmé,
Détruite, mutilée de sa joie au corps blessé,
Les larmes se sèchent, le spleen se console,
Pour elle ne laissant que sa vie sur le sol.
Finit cette bulle, ma prison de verre
Aux espoirs lointains et éphémères
La particule de lueur s'est estompée
Dans ce lieu ce matin en secret réfugiée.
Pas de discours ni d'éloge posthume
L’hypocrisie en a déjà bien assez faits,
L’envol de mes maux en ces mots avec moi sur l'écume
Vers le large s’envole à jamais.