Le silence vient et l'enserre,
La souffrance l'inonde et l'enterre,
Il me tue à jet de mots de pierre,
Le coeur meurtri devenu amer,
Mes paroles deviennent ses prières,
Alors que coulent à ses joues, mes larmes au goût de fer,
Livrant bataille à sa façon, éloignant ses chimères,
Pour que demain sa vie, indemne de ce calvaire,
Je suis devenue, le spectre au frimas de l'hiver,
Alors que toi tu erres dans ton désert,
En mon sang, s'écoule à présent ta colère,
Redonnes-moi ton son, pour évacuer notre misère.
Mars 2009 - Version originale Merci à Saphus de l'avoir copier dans sa bibliothèque