LE POETE ECRIVAIT
Quand un air enjôleur redonne l’éloquence
Au poème oublié du rêve d’un garçon
En rimant quelquefois dans un mode illusoire.
Pour vanter ce bonheur et sa petite histoire
Par un chant qui revient faire la différence
Le poète écrivait les vers d’une chanson.
Le troubadour avait dit sur un autre ton
Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire
Le poète écrivait les vers d’une chanson
Sur un petit carnet sa forme et sa cadence.
Il ajoutait sa flamme aux pages du grimoire,
Ce grand livre du temps qui manque d’innocence.
Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire
Quand elles font valser sur la piste de danse
Pour briser par moment les murs gris du silence,
D’un monde qui n’a plus aujourd’hui d’exutoire.
Le poète écrivait les vers d’une chanson
Pour offrir au futur un nouvel horizon.
Le rimailleur revient des enfers de l’absence
En sortant simplement le cahier de l’armoire
Pour tous les amoureux qu’importe la saison.
Le poète écrivait les vers d’une chanson
Pour briser par moment les murs gris du silence
Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire.
Ils renaissent les mots au fond de ma mémoire
Le poète écrivait les vers d’une chanson.
Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire
Pour briser par moment les murs gris du silence.
Pour tous les amoureux qu’importe la saison
Le langage des corps perdait de sa décence.
Le poète écrivait les vers d’une chanson
Pour briser par moment les murs gris du silence
La musique s’en va chahute l’existence.
Pour tous les amoureux qu’importe la saison
Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire
Ils renaissent les mots au font de la mémoire.
jc blondel