On se demande évidemment si l'auteure elle-même a expérimenté cette bilocation lors de l'écriture du poème, dans une sorte de soliloque intérieur, comme pour lâcher prise et se distancer par rapport à soi-même, pour voir plus clair et mieux accepter ses propres constat et conseils, à savoir que rien n'est jamais acquis définitivement et que toujours il faut continuer à aller de l'avant ...