Son jeu de funambule
Une heure s’écoulait au cadran de l’horloge
Symbole d’un passé qui se perd en chemin
Avant de s’effacer dans le petit matin
En laissant un regret, parfois, qu’on interroge.
Les minutes s’en vont la saison les abroge
Elles marquent les jours que sème le destin
Pour mieux les estomper sur un vieux calepin
Lorsque le jour nouveau tout à coup les déloge.
Il emporte le temps sur le dos d’un zéphyr
Les rangeant dans l’armoire au rand du souvenir
Comme un soleil d’été plongeant au crépuscule.
Il vit dans le présent, respire à l’imparfait,
Espère le futur, et toujours il renait
Quand la lune a fini son jeu de funambule.
jc blondel