LA MARQUE D’UN PAYS
Quand ils vont blâmer ce monde en désarroi
Mes mots auront l’éclat d’une bombe au phosphore
Les armes vont dicter aux pauvres gens leur loi,
En les noyant le soir dans l’alcool d’une amphore.
Un dictateur usé qui se prend pour un roi
Ouvrira de ses doigts la boite de Pandore
Aux intégristes fous qui dénigrent leur foi
Devient un meurtrier au-delà du Bosphore.
Le désespoir humain qui traîne son fardeau
Est le destin perdu des peuples sans drapeau
Qui portent sur leur dos des habits de misère.
A force de compter les morts sur le terrain
Ils bâtiront bientôt un trop grand cimetière
La marque d’un pays qui s’égare en chemin.
jc blondel