Dans le fonds d'une armoire
Sur les feuillets noircis placés dans une armoire
La plume a compilé des souvenirs d’enfant
Un poète d’hier y racontait l’histoire
D’un écrivain perdu dans un monde illusoire.
Il s’inspirait la nuit dans le noir firmament
De ses songes d’un jour, des rêves du moment.
Sur un rayon de lune il rêve par moment
En fermant le tiroir, la porte de l’armoire
En laissant divaguer son âme au firmament
Retrouvant les chemins de ses routes d’enfant
Il le sait maintenant tout demeure illusoire
Quand le chant de la vie éveille son histoire.
Il aligne des mots et refait son histoire
En colorant de bleu l’espace d’un moment
Il cherche doucement cette muse illusoire
Dans le coffre scellé dans une ancienne armoire.
Dans ces livrets écrits par une main d’enfant
Il vit de ses secrets sur sa toile au firmament.
Son grand terrain de jeu reste le firmament
Le ciel est le tapis où s’écrit son histoire
Il s’égarait là-haut lorsqu’il était enfant
Profitant chaque fois de ce tendre moment
Empilant ses livrets dans le coin d’une armoire
Il laissait au printemps sa lecture illusoire.
La course du crayon lui parait illusoire
Quand il décrit sa peine au noir du firmament
Avant de refermer les portes de l’armoire
Où se rangent à plat les pans de son histoire
Il note sans arrêt ses mots sur le moment
Pour que vivent longtemps tous ses espoirs d’enfant.
Il a mis des refrains à ses chansons d’enfant
Comptine de saison sur un air illusoire
Qui charmeront les cœurs l’espace d’un moment.
Les étoiles là haut seront au firmament
Des notes de musiques accompagnant l’histoire
D’un poète qui met ses vers dans une armoire.
Et ses rimes d’enfant restent au firmament
Un roman illusoire aux confins d’une histoire
Qui dort pour le moment dans le fond d’une armoire.
jc blondel