Duo.A Agostino Steffani.
Comme l'ardeur de l'onde
Offre son immense voix au rivage
Comme la fleur qu'un temps perdu
Méprise, arrache et disperse à l'aube lointaine
Comme l'oiseau va dans la clarté incertaine
Porter son chant au ciel tendu
Je t'aime malgré la peur qui ravage
Tous les matins du monde.
Si les flots et la grève
Narrent sans répit leurs noces d'écume
Si la rose le soir s'incline
Longtemps son parfum dure et perce la noirceur
Si le pinson dans le froid lance sa douceur
L'espoir renait, l'hiver décline :
Je t'aime sans qu'aucun mot d'amertume
A mon cœur rien n'enlève. Octobre 2012.
Lyon.