Peu de femmes

Peu de femmes


Peu de femmes font mon bonheur.
Une trop jeune, une autre vieille,
Une autre encore sans merveille,
Pour moi n’ont flamme ni saveur.

Ma mère, fille, ni ma sœur,
Ne feront jamais que s’éveille
Le fol incendie qui sommeille
Au sombre foyer de mon cœur.

Une amie autrefois connue
M’avait permis de la voir nue
Dans une chambre ouvrant sur cour.

Et jusqu’au jour où tout s’arrête
Sans fin je poursuivrai ma quête
D’un bel hypothétique amour.


29 juillet 2012

Eh bien tu es plutôt chanceux, cette sélectivité n'en donne que plus de valeur à la quête . A l'inverse, on a un souvenir récent dans un certain Sofitel de New York où on a vu à quels errements pouvait conduire de vouloir se satisfaire de tout !  

Et puis cela rejoint le symbolisme de l'âme soeur ou complémentaire, de l'amour idéal ou prédestiné, élevé en occident à la hauteur d'un mythe quasi-transubstantationnel dans le cycle de Tristan et Yseult .

Je m'aperçois après 3 mois passés que tu m'as mis ce comm. Je regrette de ne pas t'avoir remercié plus tôt. Merci.

Et jusqu’au jour où tout s’arrête
Sans fin je poursuivrai ma quête
D’un bel hypothétique amour


en tous cas je te souhaite de rencontrer cet amour hypothétique
amitiés
raymonde  

Merci Raymonde. Le temps passe et les rencontres se font et se défont, comme tout le reste. Restent les souvenirs, certains bien agréables heureusement.

Beaucoup d'émotion et de réflexion dans ce texte poétique...

Céline

Merci Céline pour ton passage et pour avoir ressenti l'émotion.

Quelquefois, je regarde la montagne qui flotte dans les brumes matinales. J'entends le chant des souvenirs qui, doucement, entrent dans l'hiver. "Te souviens-tu?" Depuis longtemps, les mots ont disparu dans le flot de la vie et de ses hasards. Renoncer à trouver un sens: il en fût ainsi.

Vyvy a écrit:

Quelquefois, je regarde la montagne qui flotte dans les brumes matinales. J'entends le chant des souvenirs qui, doucement, entrent dans l'hiver. "Te souviens-tu?", depuis longtemps, les mots ont disparu dans le flot de la vie et de ses hasards. Renoncer à trouver un sens: il en fût ainsi.

Joli mini poème Vyvy ! Mais tu as fait exprès de le mettre en commentaire au texte "Peu de femmes" de Gypoète, ou bien est-ce une erreur de ta part de l'avoir placé ici ?

Aucune erreur

C'est bien ce que je pensais mais je voulais en être certain !

C'est merveilleux de répondre à un poème par un autre

La montagne au lointain est le mont Canigou
Ses nuages d'hiver sont si légers qu'il fume
Le chant des souvenirs s'élève dans sa brume
Et font que ton poème est écrit avec goût

Il y a très longtemps nous écrivions beaucoup
Nos textes se chargeaient de pleurs et d'amertume
Aujourd'hui dans la vie au flot qui se consume
Nos mots ont disparu mais j'aime ton coucou.

Merci Vyvy pour ton joli mini poème.