IL EST DEFIGURE
Il est défiguré mon beau pays de France
On ne reconnait plus ses plus fortes valeurs
Il est dévalisé par d’étranges voleurs
Depuis qu’il s’est offert aux Dieux de la finance.
Laissant sur le carreau du Nord à la Provence
Les pauvres, les petits au fond de leurs malheurs
Pour donner à certains de l’argent, des honneurs
Il ressert à beaucoup des instants de souffrance.
Il a promis longtemps dans d’immenses concerts
Des salaires plus forts, avantages divers,
Pour tous ceux qui l’ont cru seul, devant le suffrage.
Mais le réveil est dur aux portes du palais
Ses promesses ont fait « pschitt » dans son naufrage
Pour lui, l’Elysée est un rêve désormais.
jc blondel