LA TRISTE ERRANCE
Le crayon s’endormait dans le fond d’un tiroir,
Mon pinceau se noyait dans un grand verre d’eau
Attendant le retour d’un verbe dans le soir
Pour aller retrouver la trace d’un rondeau.
Je perds au fil des mois, mes mots, mon écriture,
Les touches de couleurs ont taché ma peinture
Et ma muse s’en va souvent à l’aventure
Quand le moral absent forge sa dictature.
Je claudique toujours sur l’éternel chemin
Où je traine parfois dans un foutu silence
J’espère le retour d’un tout autre demain
Pour en finir enfin de cette triste errance.
jc blondel