DES ETRANGES VOYAGEURS
La noirceur de la nuit s’installe doucement
Lorsque s’éteint le jour au coucher du soleil
Le bel astre, tout rond, s’invite au firmament
En laissant la nature aux charmes du sommeil.
En suivant de très près le feu de la comète
L’étoile dans le ciel, dans une folle course
Abandonne Vénus quand une autre planète
S’approche du traineau figé de la grande ourse.
Elles seront toujours d’étranges voyageurs
Visitant le Cosmos dans une douce errance
Pour aller rechercher dans l’éternel ailleurs
Les mondes oubliés plongés dans le silence.
jc blondel