IL DIVAGUE
Mon esprit, sur le quai, dans l’aurore divague
Partant au fil de l’eau, solitaire il voyage
Oubliant le rivage
Il laisse le vieux port et sa petite plage
Son rêve pour bagage
Pour s’en aller surfer sur le blanc d’une vague.
Comme un marin d’hier aux premières matines
Il vogue sans regret vers ces îles lointaines
Aux pays des sirènes
Pour revenir un soir, libéré de ses chaines
Et les mains toutes pleines
De trésors enchantés, de musiques badines.
Mon esprit, sur le quai, dans l’aurore divague
Partant au fil de l’eau, solitaire il voyage
Oubliant le rivage
Il laisse le vieux port et sa petite plage
Son rêve pour bagage
Pour s’en aller surfer sur le blanc d’une vague.
Quand un fol ouragan déclenche sa colère
Il s’accroche parfois aux fers du bastingage
Pour calmer le tangage
Il poursuit son chemin dans sa course sauvage
Sous un ciel sans orage
Sur l’océan frileux habillé de mystère.
Mon esprit, sur le quai, dans l’aurore divague
Partant au fil de l’eau, solitaire il voyage
Oubliant le rivage
Il laisse le vieux port et sa petite plage
Son rêve pour bagage
Pour s’en aller surfer sur le blanc d’une vague.
jc blondel