S’IL SUFFISAIT
S’il suffisait d’un vers pour partir en voyage
Sur les décors feutrés d’un rêve, une chanson,
Pour colorer de bleu le feu de ma passion.
S’il suffisait d’un mot que ma plume raisonne.
En changeant les couleurs qui teintent l’horizon
Je peins de mes reflets le bord de mon rivage
En laissant les regrets d’une muse sauvage
Ajouter des refrains à ma douce oraison.
S’il suffisait d’un nom que ma plume foisonne.
Aubade d’un printemps lorsque mon cœur bourdonne
Devinant des couplets dans le petit matin
Une belle à ravir c’est l’amour qui frissonne
En ouvrant le chemin d’un corps qui s’abandonne
A ces plaisirs secrets que lui donne ma main.
jc blondel