TOUJOURS M’Y BLOTTIR
En laissant ma main dégrafer ton corsage
Madame je viens caresser ton corps sage
Faisant sur ta peau cet éternel voyage
Au bout du plaisir.
Profitant du noir quand le soleil décline
Je t’emporterai ma douce et chère ondine
Pour chanter l’amour sans le mettre en sourdine
Sans le retenir.
Par mes gestes doux, pardonne mon audace
Dans mon cœur tu prends déjà toute la place
Au fond de ton lit je briserai la glace
A coup de désir.
Sur cet autel fou baigné par la tendresse
Je savoure ainsi les feux de ta jeunesse
Dans tes bras, je veux ma charmante princesse
Toujours m’y blottir.
jc blondel