A L’AIDE D’UN PINCEAU
Je dessinais l’envie à l’aide d’un pinceau
En posant des couleurs sur le blanc d’un tableau
Dans le noir revenant quand le soleil se couche
Je pose du carmin pour colorer sa bouche
Je dessinais l’envie à l’aide d’un pinceau
En posant des couleurs sur le blanc d’un tableau
Sur un mauve orangé je pars en somnambule
Là-bas sur l’horizon, un soir au crépuscule.
Le rose de ta peau, sous les rayons, bruni
Quand le papier usé par les saisons jauni.
Dans le noir revenant quand le soleil se couche
Je pose du carmin pour colorer sa bouche.
Par le bleu de tes yeux, je fais un océan
Où tes larmes seront prémices d’ouragan.
Le blond de tes cheveux façonne un pré de paille
Pour cacher aux regards les vieux champs de bataille.
Par le bleu de tes yeux, je fais un océan
Où tes larmes seront prémices d’ouragan.
Deux, trois traits de fusain tenteront l’aventure
Pour aller déchiffrer les taches de peinture.
Je pose mon crayon, je finis mon dessin
Le brouillon se fera sur la toile de lin.
Le blond de tes cheveux façonne un pré de paille
Pour cacher aux regards les vieux champs de bataille.
jc blondel