BARVARDAGES
Le bel oiseau sifflait dans le vert des feuillages
Il entamait ainsi, un précieux bavardage
Racontant sans soucis, aux autres emplumés
Le récit enivrant de sa folle journée.
Le chanteur d’un moment dans les feuilles cachées
Charmait les deux amants tendrement enlacés
Le voici paradant montrant au voisinage
Qu’il était le plus beau, drapé dans son plumage.
Le bel oiseau s’est tu sentant venir l’orage
En cohortes serrés voilà de gris nuages
Ayant pour ce futur très proche décidé
De déverser son eau sur ce parc enchanté.
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Le bel oiseau s’enfuit les ailes déployées
Laissant là, sur le banc ces amants tout mouillés
Il reprenait ainsi son merveilleux voyage
En allant colporter, plus loin, ses bavardages.
jc blondel