PASSAGER D’UNE NUIT
Passager d’une nuit qui s’invite le soir
Dans cet antre brûlant où ton corps étincelle
Sous les assauts piquants de l’archer de l’espoir
Qui viendra sans regret chahuter ta dentelle.
Comme un amant d’hier dans sa course sauvage
Je brave sans souci tous les secrets du noir,
En amoureux transis je suis dans ce voyage
Passager d’une nuit qui s’invite le soir.
Timide, je serai devant la nudité
Quand je glisse mes doigts sous la fine bretelle
Qui soutient les rondeurs de ta féminité
Dans cet antre brûlant où ton corps étincelle.
Dans ses instants charmants lorsqu’offert aux caresses
Sous des draps blancs, défaits, au fond de ton boudoir
Tu deviens pour un temps une de ces princesses
Sous les assauts piquants de l’archer de l’espoir.
Quand le désir revient errer sur ton chemin
Tu quittes tes habits de frêle demoiselle
Où l’amante saura toujours laisser la main
Qui viendra sans regret chahuter ta dentelle.
Dans ces beaux rendez-vous au gré des aventures
Au placard, nous mettrons enfin le désespoir
Pour vivre nos frissons dans de folles luxures.
Je resterai pour toi, dans l’ombre du bougeoir
Passager d’une nuit…
jc blondel