[center]Las ! Hélas Grâce,
C’est fou ce que tu en manques.
Je me souviens, tu m’as dis, Grâce,
Que, si souvent tu te planques,
C’est à cause de la disgrâce,
Celle d’une fille à la manque.
Las ! Hélas Grâce,
La tare dont on te flanque.
Ton capital, c’est la graisse :
Tu parles d’un compte en banque !
Je comprends que tu agresses
Tel un garçon qu’on a manqué.
Las ! Hélas Grâce,
Deux sœurs comme toi et Rodin
Aurait recréé « Les Trois Grasses ».
Grâce à elles, un succès certain :
J’y verrais s’amasser les masses
Depuis la Grèce jusqu’à Pékin.
Las ! Hélas Grâce,
Tu restes seule dans ton coin.
On se moque tout bas mais qu’à ce-
La ne tienne : ton embonpoint
N’importe, en vérité, qu’à ceux
Qui ne te regardent pas bien.
Las ! Hélas Grâce,
Dans ta carence de caresse,
Même lorsque nul ne t’enlace,
Passe sur ceux qui te délaissent.
Lorsque tu sens que tu t’en lasses,
Viens dans mes bras, que cela cesse.
Las ! Hélas Grâce,
Fais-moi une seule promesse :
A ton destin, de grâce, fais face,
Ignore toutes les bassesses.
Les « on dit », les regards : efface.
Pour les jours les plus durs, la messe
Peut être un remède efficace.[/center]