La mer
La mer nous a lancé,
dans ses plus beaux reflets,
comme un signe salé,
d'amour et d'amitié.
C'est un cri bleu marine,
qui nous vient des abîmes,
que l'on doit écouter,
si l'on veut la sauver!
Celle qui nous a bercé,
au rythme des marées,
où nous nous sommes baignés,
aux plus beaux jours d'été,
A pris dans ses entrailles,
beaucoup de nos erreurs,
où les poissons s'écaillents,
et meurent en profondeur.
Alors dans la tempête,
elle nous envoie les mouettes,
nous conter sa colère,
dans une écume amère.
Elle ne peut plus souffrir,
ceux qui viennent la salir,
nous devons la soigner,
pour le pire éviter!
Pour que tous les amants,
sous des cieux éclatants,
rêvent encore bien longtemps,
sur ses reflets d'argent!
Y voir des enfants,
les cheveux dans le vent,
construirent des châteaux,
entourés par les eaux!
Pour que tous les marins,
qui emberqueront demain,
vivent des aventures,
sur la mer bleue azur!
Que le flux, le reflux,
roulent des coquillages,
qui viendront s'ajouter,
aux galets sur la plage!
Aujourd'hui sur la grêve,
elle a posé ses lèvres,
sur le sable mouillé,
on l'entend sangloter.
Au bout de la jetée,
dans les embruns salés,
la mer nous a lancé,
comme un appel glacé!
Elle a voulu nous dire,
dans un de ses soupirs,
que son plus chers désir,
c'est de ne pas mourir!
Pour que dans tous les yeux,
la grande étendue bleue,
soit encore un plaisir,
des années à venir!
OLIVIER