A PORTSALL
J’ai trempé mon stylo dans une essence noire
Qui flottait sur les eaux dans l’enceinte du port,
Pour les oiseaux de mer, ce n’était pas du sport
Leur vol est alourdi dans cette pauvre histoire.
Quelquefois, le progrès a de tristes effets
Qui fanent nos printemps au fond de la mémoire
Apportant à jamais de morbides secrets.
Ce squelette de fer gisant près du rivage
A Sali pour longtemps notre beau paysage.
A Portsall, désormais, s’endorment les regrets.
jc blondel