A toi qui un jour a choisi d'oublier

Existe-t-il un ciel d’éternité ?
As-tu percé tous ses secrets ?
Je lève mon regard parfois
Et la blessure s’arrache de moi.
Peut-être que nos rêves d’enfants
Ont-ils pris tout leur sens ?
Nos poupées se sont-elle animées ?
Pourquoi as-tu cessé de chanter ?
Entrée dans le grand silence,
N’es-tu que ces fines cendres ?

Fermer les yeux…
Ne plus respirer…
Juste reposer…

Je ne te suivrai pas sur ce chemin,
Je ne te porterai pas vers la fin.
Je ne veux plus me perdre avec toi.
De cette vie, j’ai trop soif.
Je ne garde que des souvenirs
Qui me font tellement frémir,
Je ne garde que la colère,
Et toi, et toi, fines poussières…
Oh oui, je suis en colère,
Je brûle de cette colère,
Mais je suis vivante,
Je suis vibrante,
Vivante.

Le style est le même, enlevé, puissant, mais le message est différent. Il est déchirant. On sent la tristesse qui sourd quand le bonheur était présent dans le texte précédent. Derrière la colère il y a la douleur.

Sur la forme, j'admire la puissance créatrice qui fait les plus beaux textes. Sur le fond, j'espère que ta colère n'est que passagère et que ton bonheur reviendra vite.

Bizz

tu es vibrante,
tu es vivante,
tu es aimante...
et ça m'enchante.
tu es en colère,
tu es amère,
mais tu es soeur et mère...

Je n'ai jamais ressenti un aussi intense bonheur! Je suis effectivement vivante, vivante plus que jamais. Toutes mes peines sont derrière moi...

cela est bien car, en te sentant si vivante, à travers toi, c'est ta soeur qui vit encore... même si c'est sur un autre plan et je suis convaincue qu'elle en est heureuse... comme je ressens que mon amour vit et est heureux...
nos proches ne meurent jamais...

Et puis la colère est légitime parfois, mais quand nous la dépassons, nous devenons meilleurs et plus grands que la douleur.