QUE VOUS ETES JOLIES
A chaque instant, de l'aube au crépuscule
De nos vies, vous en faites un roman
En écrivant l'amour en majuscule
Vous nous offrez le soir un firmament
Orné d'une étoile à l’œil rutilant
Qui sait illuminer le paysage
Dans lequel habite l'âme volage
Qui vient chercher chez vous mille soupirs
Pour sortir un moment de son naufrage
En vous disant tout bas sans réfléchir
Mon Dieu que vous êtes jolies Mesdames.
Votre présence toujours, nous stimule
Nous errons sans fin sur vos fils d'argent
Tout simplement comme un vieux funambule
Qui s'avance tout en se balançant
Avec un cœur ouvert et souriant.
Pour vous protéger d'un stupide orage
Nos deux bras vous servirons de barrage.
Vous aimer sera notre seul désir
Quand des larmes mouilleront vos visages
Nous vous chanteront cet air, sans mentir
Mon Dieu que vous êtes jolies Mesdames.
Dans ce triste monde où l'amour spécule
Je traîne ce fardeau des plus pesants
Quand j'aime de trop, mon cœur capitule
En se perdant au fond d'un océan
Où les vagues s'en vont le bousculant.
Comment ne pas rester cet enfant sage
Quand vous ouvrez un peu votre corsage
Pour nous montrer le chemin du plaisir.
En me disant tu n'es que de passage
Ma voix vous dira presque à défaillir
Mon Dieu que vous êtes jolies Mesdames.
Dans cette espace avec vous je voyage
Même si j'ai l'air parfois, d'être otage.
C'est auprès de vous que j'aime dormir
Loin des discours et autres bavardages
Je dirais ces mots pour vous conquérir
Mon Dieu que vous êtes jolies Mesdames.
jc blondel