Connais-tu l'angoissant fardeau
L'amertume des larmes qui brûlent la peau
Un corps qui saigne à bras ouverts
Le poids d'un cœur qui a trop souffert
Connais-tu la cruauté, le froid glacial
De ces mains vicieuses prises au cou
Cette sinistre angoisse qui rend fou
Atterrant corps et âme tant elle fait mal
Connais-tu les sanglots, la phobie
Qu'apporte dans ses bras l'effrayante nuit
L'agonie des cauchemars qui envahit le corps
Tel le venin d'un poison apportant la mort
Connais-tu l'effroi, la tristesse
D'un sourire qui pleure la mélancolie
La morosité, le dégoût, la maladresse
D'un être imprégné de douleur et nostalgie
Connais-tu le regard profondément vide
Que les cruelles larmes viennent torturer
Cette souffrance que peu à peu le cœur lapide
Le désarroi, la solitude d'une âme égarée.
Si seulement tu pouvais...
Fdl