L’AMOUR S’EST TROUVE
Quand l’amour s’est trouvé par un matin de brume
Il se moque du temps, rigole des saisons,
Il cherche le bonheur à l’abri des maisons
Il vient se réchauffer près du feu qui s’allume.
Ses trop vieilles passions, colorées d’amertume
Surgissent dans son cœur en vagues oraisons.
Attendant le retour des vertes frondaisons
Il aime sans regret, il a l’âme qui fume.
Une belle ingénue qui cette nuit l’accueille
Sous un drap de satin léger comme une feuille
Le sortira demain de son triste heurtoir.
Cette tendresse à deux dans sa tête résonne
Elle lui dit tout bas, nous commençons ce soir
Et nous nous aimerons jusqu’au prochain automne.
jc blondel