Une Rose s’est ouverte aux prémices du matin
La robe chiffonnée, la mémoire en éveil
De vous elle me causa Angèle, elle vous entrevit
Tantôt, au paradis des âmes, recluse du ciel
Dans les lueurs apeurées d’une aube assujettie
Aux éclats lumineux qui s’imposent endoloris
La rose exalta le pourpre de sa robe<<ANGELE
La tombe j’ai fui, itinérante, longeant les ruelles>>
ANGELE vous fîtes halte au paradis des âmes
Pour vous l’irrésolu créa cet EDEN démystifiant l’ironie
Vous dont la piété fut à l’encontre de ma foi
La rose, d’une révérence salua l’arbre des lois
Cet arbre pousse dans cet EDEN controversé
Ses branches, porteurs de sacrements prêchent
Et bénissent les rares invités de ce jardin édulcoré
ANGELE, une rose a figé mes larmes amarantes
Raymonde Verney