Dans la ville endormie

Dans la ville endormie

Dans la ville endormie
Mille cheminées noircies
Tunnels carpiens de mains inertes
Des yeux qui ne voient pas.

Tunnels carpiens de mains inertes
Mille cheminées noircies
Dans la ville endormie
Tu cries en pure perte
Personne ne sait que tu es là.

Personne ne sait que tu es là
Tu cries en pure perte
Cheminée noircie qui ne voit pas
Que la ville est endormie.

Bernard Legault, 2005

j'aime beaucoup la structure de ce poème...
la répétition des vers lui donne une rythmique qui nous emporte...
et la tristesse qui s'en dégage est un cri qui réveille la ville endormie.
merci à toi pour ce joli partage.

J 'aime bien le cheminement de ton poème, Jolan, qui exprime sobrement et de façon répétitive l'angoisse de la solitude .