Pan Pan

Sa fourrure est si douce
Qu'ils en font des manteaux
Parce que la mode nous pousse
A avoir chaud mais surtout à être beau.

Sa course est si rapide
Que certains en crée un sport
Sans que ces animaux si gentils
Comprennent ce triste sort.

Leurs pattes sont des porte-bonheurs...
Surtout pour eux ! car sans,
Jamais ils ne pourraient vivre et donc meurent
Devant notre égoïsme écoeurant.

Alors qu'elle dresse ses oreilles
Sentant que je l'observe
Elle montre qu'elle est belle
Et part dans une course de rêve.

Alors qu'en plein milieu du gel
Un être humain l'abandonne
Sachant qu'elle ne peut sortir et gèle
Tant pis dans sa cage il l'abandonne.

Quelqu'un de coeur l'a sauvée
Mais face à l'égoïsme humain
Est-ce réellement un sauvetage et pas une continuité
De sa torture de supporter un être humain.

Je me permets à la suite de ce poème de vous expliquer qui est Panpan pour ainsi mieux comprendre le contexte de son écriture.

Panpan est ma lapine depuis maintenant plus d'un an (je vais essayer de vous mettre une ou deux photo d'elle). Ma mère l'a trouvé abandonnée dans un parc, où elle a l'habitude de manger durant sa pose de travail, alors qu'il faisait -7°. Elle était gelée dans sa cage. Ma mère prie de pitié l'a prise et on l'a gardée. Pas de matériel à acheter donc pas de problème. Quand je me suis faite larguer et vu mon état, on m'a confié Panpan pour ne pas que je sois seule la semaine durant mes cours dans mon appartement. Depuis je la lâche souvent dans l'appartement pour qu'elle puisse courir. Elle semble heureuse mais a très peur quand je la mets dans la voiture pour rentrer chez mes parents.

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