DUBROVNIC
Un énorme fracas, comme un coup de tonnerre
Réveilla cet enfant qui dormait sagement
Son pays malheureux venait brutalement
De mettre ses deux pieds dans le plat de la guerre.
Il rentrait simplement dans la triste atmosphère
D'un sordide univers où le seul claquement
Est le chien d'un fusil qui tire aveuglement
Sur un frère, une sœur, sur un père, une mère.
Ô ville! Ô Dubrovnik! Enfin réveille-toi
Tes enfants vont mourir sous l'ombre de ton toit
Si tu n'arrêtes pas cet horrible carnage.
Il te faut désormais, toi, la vieille cité
Eteindre les rancœurs et stopper ce saccage
Tes vieux murs ont besoin d'un peu de liberté.
jc blondel