L’incontournable.-
Tu ouvres les yeux, l’innocence de l’émerveillement.
Petiot, ton regard éveille l’amour, un sourire certain.
Tes menottes s’agitent, excitation assurée, amusée.
Tu brailles pour exprimer ton attention chaleureuse.
Macrocosme, entre quatre murs, il est dans son dodo.
La beauté sommeillant, le prestige d’apprécier, silence.
Une maman émerveillable, un papa d’une fierté tremblante.
La joie suprême, bonheur inégalé, incommensurable.
Bientôt, tu te lèveras, l’agitation de tes légers petons.
Tu seras la vie entière dans sa plus grande expression.
Ton esprit vagabondera dans le désir de tes connaissances.
Science infuse, tu grandiras à la mesure de ta sagesse.
Tu auras sans doute des mioches turbulents, charmants.
La génétique poursuivra cette lignée noble, la noblesse.
L’espoir de créer sans cesse, l’humain des plus lyriques.
Atteindre cette période de vie, se savoir utilité.
Le trépas, passage d’une existence, la renaissance.
Continuer son enrichissement, le vécu incontournable.
Société maladive, l’apprivoiser quand même.
Le suprême du savoir, croire au possible.
André, épervier