SIDA
Otage d’un présent, ils vous disent malades
Un inconnu rageur est entré dans vos corps
Il attend le moment, propice de la mort
Pour vous porter ainsi ses tristes estocades.
Ce sordide démon, quelle ironie du sort
S’insinue quelquefois par le feu des caresses
Pour vous clouer enfin au bois du dernier port.
Il marque sa présence en signal de détresse
Noircissant le chemin tracé de l’avenir
Il vous dévore cru, car il vient se nourrir
De votre intimité, dépourvue de tendresse.
Assassin par amour, ce virus fait mourir.
jc blondel