LA REPLIQUE
Quand l’écho de la nuit me donne la réplique
Les vers de ces couplets me filent le frisson.
Un artiste avait mis des notes de musique
Pour un jour nous offrir une douce supplique,
Lorsqu’un auteur mettra des mots sur la chanson
Pour faire de l’amour une intense moisson.
Dans un vieux dictionnaire il a fait sa moisson
De verbes et de nom écrivant sa réplique
Qui rapporte aujourd’hui la voix de la chanson
Quand les corps rapprochés gouteront le frisson
Où les amants d’un jour, sur la belle supplique,
S’en iront s’enlacer au son de la musique.
Dans ce bal de printemps où siffle la musique
Dans le noir, les baisers y feront leur moisson.
En se frôlant les mains, dans sa tendre supplique,
Le cœur des amoureux se donne la réplique
Pour partager à deux les grands vents du frisson
Quand revient le refrain au bout de la chanson.
Quelques vers enchanteurs glissés dans la chanson
Viendront enjoliver nos rêves en musique
Pour nous donner le soir le souffle du frisson
Nous ferons des émois la sublime moisson
Nos corps à l’unisson dans la même réplique
Partageront les mots d’une folle supplique.
Au temple du désir j’offrirai ma supplique
Un poème sucré, les rimes, ma chanson
A la belle ce soir sans aucune réplique,
Dans le slow langoureux d’une tendre musique
Nous ferons du plaisir l’agréable moisson
En cueillant tous les fruits de l’arbre du frisson.
Sur cet autel doré, dans l’ombre du frisson
Le curé d’un instant d’un sermon, sa supplique,
Fera de nos passions une immense moisson.
Pour éclairer les mots de la jeune chanson
Quand l’ange entonnera cette douce musique
Le monde écoutera leur superbe réplique.
Aubade d’un frisson sur un air de chanson
Elle sera musique, une belle supplique
Qui reste la moisson de ma folle réplique.
jc blondel