MADAME
Madame, je serai pour vos nuits cet esprit
Qui viendra chahuter votre corps et votre âme.
Il vous bousculera dans le fond d’un vieux lit
Où vous reposerez votre beauté de femme.
Je laisserai mes doigts se promener le soir
Sur la peau dénudée à la douceur fragile
Aiguillonnant le cœur par des pointes d’espoirs
En espérant ainsi vous découvrir servile.
De la main je viendrai prodiguer mes caresses
À vos seins redressés, gonflés par le désir,
Pour ensuite me perdre avec de la tendresse
Dans le gouffre entrouvert où nichent vos plaisirs.
Chaque soir, je serai cet amant intrépide
Me cachant sous la peau d’un homme, d’un mari
Qui pourra vous sortir de l’univers sordide
Où l’existence met votre vie à l’abri.
Ô! Madame en offrant l’audace du désir
A votre corps d’amante et de douce princesse
Je vous fais maintenant cette folle promesse
Je vous emporterai jusqu’au bout du plaisir.
jc blondel