DE T’AIMER EN SILENCE
Je garde au fond de moi ton merveilleux sourire
Celui qui m’envoûta l’espace d’un moment
Ephémère beauté qui croisa simplement
Mon vieux chemin d’amant et mon âme en délire.
Sous ta robe marron je devinais sans peine
Les formes de ton corps tes appas généreux
Que j’aurai pu frôler sur l’arène d’un jeu
D’un royaume feutré dont tu seras la reine
Avec vingt ans de moins j’oserai les caresses
Allant faire frémir ton corps jusqu’au plaisir
C’est ta main qui viendra provoquer le désir
A mes cheveux blanchis d’un début de vieillesse.
Fantôme d’un amour ange de la passion
Tu passas dans mon ciel en étoile filante
En comète stellaire aux rondeurs affolantes
Et puis tu disparus, filant vers l’horizon.
Outrage d’un printemps qui marque sa présence
Vieillir est un endroit où je ne peux dormir
Ma belle d’un matin princesse en devenir
Mon âge me permet de t’aimer en silence.
jc blondel