Volupté.Elle se peigne devant elle
Chattement attentive
Ses cheveux noirs cascatellent sous ses mains
–cataracte aux sombres ondoyances
Où le désir roule et s’avive-
L’été s’emperle sur sa peau
Dans la cour un coq s’égosille et chamaille
Les liquescentes cimes azurines
Et le zéphyr exalte
Des senteurs embrasées
De la plaine écrasée
Par cette heure écarlate
-écrin où toutes voluptés festinent-
Les labours ont magnifié les semailles
Les flancs de velours des taureaux
Et la chevelure lascive
Se moirent des mêmes chatoyances
Que tant de races ont mêlées en chemin
Dans ces ondes rétives
Elle se peigne devant elle…
Décembre 1989.
Juillet, Août 1991.
Saint-Nizier.