N’OSANT POSER LES YEUX
N’osant poser les yeux, te regarder en face
Pour ne pas te gêner, ou te dévisager
Mon cœur tout en amour divague sans regret
En te voyant passer, belle, devant ta glace.
Tu goutes le bonheur qui jamais ne s’efface
Grandissant chaque jour dans ton éternité
Tu resplendis toujours d’une folle beauté
Qui dans mon âme prend de plus en plus de place.
En voyeur éternel, assis au bord du lit
J’espère les instants où d’un geste alangui
Tu la feras tomber ta triste couverture.
Je pourrai de nouveau me griser de ta peau
Tenter une caresse et une autre aventure
En voyant tes seins blancs se redresser, si haut.
jc blondel