LA COURBE DE TA HANCHE
Sous la blancheur des draps la courbe de ta hanche
S'étale devant moi, se moque de demain,
Elle promet d'instinct, cet espace coquin
Qui régale mes yeux de sa chair toute blanche
Sur la piste du lit, les valses délirantes
De nos corps enlacés chercheront le désir
Dans le gouffre sans fond que tu nommes plaisir
Qui caresse nos corps de vagues déferlantes.
Sensations de bonheur, trop vite partagées
Dans le noir d'une nuit qui file sans répit
Vers l'aurore d'un jour ou stagnent dans l'oubli
Les soucis quotidiens des amours attitrées.
Pour s'aimer sans façon sous notre couverture
Lorsque la nuit nous tient, unis jusqu'au réveil
Ces milliers de frissons nous offrent un soleil
Qui fait de notre amour, une douce aventure.
jc blondel